Vie chrétienne

« Venez les bénis de mon Père. »

Le projet éducatif du collège catholique Saint-Charles se nourrit de l’Evangile. Dans cette perspective, le collège permet à tous ses élèves d’avoir accès à la proposition chrétienne.

Don Etienne, prêtre référent de l’établissement, est présent plusieurs fois par semaine dans les locaux du collège, disponible pour écouter les élèves qui le souhaiteraient, pour répondre à leurs éventuelles questions, ou encore pour proposer le sacrement de réconciliation.

Un prêtre disponible et à l'écoute

L’année scolaire est marquée par des célébrations d’établissement à l’église Saint Vincent au moment de la rentrée scolaire, avant Noël, avant Pâques, et pour la fin d’année. Elles sont des temps essentiels à la vie du collège. Tous les élèves y participent.

Des célébrations pour tous

Une heure par semaine de culture chrétienne, dans l’emploi du temps, pour découvrir la Bible (Ancien Testament en 6e et vie de Jésus en 5e)

Une heure hebdomadaire de culture chrétienne.

Tout élève qui le souhaite peut demander à se préparer à un sacrement (Baptême, Confirmation, Première Communion) ou à la Profession de foi.

Le sacrement de réconciliation est proposé tout spécialement durant une matinée pendant le Carême au sein de l’établissement.

Les sacrements

Un temps d’aumônerie ouvert à tous est proposé sur la base du volontariat tous les vendredis midi.

Aumônerie

SAINT CHARLES BORROMEE PATRON DE NOTRE ECOLE

Un saint, Une vie. Saint Charles Borromée, le renouveau du catholicisme

LECOEUR Xavier, le 02/11/2013 (La Croix)

Archevêque de Milan pendant vingt ans, saint Charles Borromée (1538-1584) y appliqua avec ténacité les décisions du concile de Trente. Ce grand acteur de la réforme catholique est fêté le 4 novembre.

Neveu de pape : à la Renaissance, ce « statut » garantissait généralement à son détenteur des privilèges si importants, et parfois si éhontés, qu’un mot en vint à être créé pour l’occasion : népotisme (de l’italien nipote, neveu). Nommé cardinal à seulement 22 ans par son oncle le pape Pie IV, Charles Borromée pouvait donner l’impression qu’il allait s’inscrire dans cette lignée peu honorable d’hommes d’Église plus attirés par l’argent et les honneurs que par la gloire de Dieu !

Très vite, cependant, le jeune homme déjoua ces pronostics en participant avec sérieux et ferveur à la reprise, puis à l’achèvement en 1563, de l’interminable concile de Trente. Cette même année, il marqua les esprits en optant pour le sacerdoce : il renonçait ainsi à prendre la tête des affaires de sa famille, laissée vacante par la mort prématurée de son frère Frédéric.

Devenu archevêque de Milan en 1564, Charles Borromée s’y installa définitivement en 1566. Jusqu’à sa mort, il s’employa avec ténacité à mettre en application les décisions du concile de Trente. Il fonda des séminaires pour améliorer la formation du clergé, restaura l’enseignement du catéchisme et renouvela la vie religieuse en instituant une nouvelle congrégation de prêtres séculiers : les Oblats de Saint-Ambroise, du nom de son prestigieux prédécesseur sur le siège épiscopal de Milan.

Excellent organisateur, Charles Borromée fut aussi un grand pasteur qui convoqua de nombreux synodes et, plus encore, visita à trois reprises toutes les paroisses de son diocèse, même les plus reculées !

Si la voix de l’archevêque de Milan était écoutée et entendue, c’est qu’il menait lui-même une vie conforme à l’Évangile : son humilité et sa piété, sa générosité et son dévouement (notamment lors de l’effroyable épidémie de peste de 1576) lui valurent une admiration croissante, qui vint à bout de la plupart des oppositions.

Charles Borromée mourut à seulement 46 ans, épuisé par son apostolat incessant. Son exemple et ses décisions concrètes eurent cependant une influence posthume considérable dans l’Europe entière. Quatre siècles plus tard, le bienheureux Jean-Paul II (qui, rappelons-le, avait reçu le nom de Charles – Karol – à son baptême) insistait encore sur l’actualité du message de son saint patron : l’Église de notre temps n’a-t-elle pas, comme celle du XVIe siècle, à continuer à faire passer dans les actes toute la richesse d’un concile ?

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